Les Programmes urbains pour les peuples autochtones élargissent leur portée

Les peuples autochtones ont dit au gouvernement du Canada qu'il fallait élargir la portée de ses programmes afin de mieux les servir en milieu urbain. Les pressions qu'ils ont exercées pour apporter des changements rendent possibles des programmes novateurs comme le programme d'orientation des jeunes de la Sasamans Society, dont le siège est en Colombie-Britannique.

Au cours de l'exercice financier de 2017 à 2018, le programme d'orientation a reçu un financement de projet dans le cadre des Programmes urbains pour les peuples autochtones du gouvernement du Canada. Le programme de la Sasamans Society a aidé les jeunes pris en charge ou en probation à s'y retrouver dans les systèmes et permet d'établir des relations de mentorat individuelles.

Les Programmes urbains pour les peuples autochtones entrent dans le cadre d'un nouveau programme conçu pour répondre à la rétroaction obtenue des peuples autochtones lors des tables rondes et des sondages sur la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain de 2014, qui était fortement axée sur la participation à l'économie. Selon la rétroaction, les peuples autochtones sont d'avis que le gouvernement doit appuyer des programmes plus diversifiés. De plus, ils veulent que le financement cible spécifiquement les besoins distincts des Premières Nations, des Inuit et des Métis.

La directrice générale de la Sasamans Society, Lori Bull, indique que l'argent a aidé à créer l'un des programmes d'orientation pour les jeunes de son organisation dans la région de Port Hardy, sur l'île de Vancouver.

Les orienteurs ont aidé les jeunes pris en charge ou en probation à s'y retrouver dans les systèmes et à avoir accès à d'autres mesures de soutien. Mme Bull explique que la Sasamans Society met l'accent sur l'établissement de relations avec les jeunes. « Si vous êtes assis à un bureau devant un jeune, quelles sont les chances qu'il échange avec vous? Nous les amenons prendre un café ou un déjeuner s'ils ont faim », indique Mme Bull.

L'orienteur qui a travaillé à Port Hardy en 2018 était lui-même Autochtone et avait le don de communiquer avec les jeunes par l'entremise d'activités sportives et de plein air, dit elle. « Nous l'avons aidé à mettre en place un abonnement dans un centre de conditionnement physique local pour qu'il puisse accompagner les jeunes qui voulaient y aller et il passait du temps avec eux pour leur montrer comment utiliser l'équipement », explique Mme Bull. Cela a contribué à la santé et au mieux-être d'une communauté aux prises avec les répercussions du colonialisme.

Il a assisté à des réunions avec les jeunes et leurs agents de probation et travailleurs sociaux, et les a accompagnés lors de comparutions devant les tribunaux. Il a également aidé les jeunes à s'inscrire à des programmes d'éducation des adultes et à s'occuper de questions plus personnelles comme la planification de visites familiales dans leur territoire d'origine.

Pour plus de renseignements, les Programmes urbains pour les peuples autochtones.

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