Hommage à Jordan River Anderson

Jordan River Anderson

Tous les enfants méritent d'avoir accès à des services comme des soins de santé et des mesures de soutien à l'école. Les enfants des Premières Nations n'ont toutefois pas toujours bénéficié du même accès à des services que les autres enfants canadiens.

Cet écart découle du fait que le financement des divers services offerts aux enfants des Premières Nations, en particulier ceux qui vivent dans les réserves, provient de différents ordres de gouvernement.

Cette situation a mené à des conflits de compétence entre les gouvernements à savoir qui devrait payer tels services.

Jordan River Anderson de la Nation des Cris de Norway House au Manitoba s'est retrouvé pris au milieu de l'un de ces conflits de compétence. Il n'a donc pas reçu les soins en résidence recommandés dont il avait besoin.

L'héritage de Jordan River Anderson

Né en 1999 avec plus d'un handicap, Jordan est demeuré hospitalisé dès sa naissance.

À l'âge de 2 ans, les médecins ont déclaré qu'il pouvait emménager dans une résidence adaptée à ses besoins médicaux particuliers. Les gouvernements fédéral et provincial n'ont pas réussi cependant à se mettre d'accord sur qui paierait ses soins en résidence.

Jordan est demeuré à l'hôpital jusqu'à sa mort à l'âge de 5 ans.

En 2007, la Chambre des communes a adopté le principe de Jordan en sa mémoire. Il représente l'engagement que les enfants des Premières Nations obtiendront les produits, les services et les mesures de soutien nécessaires au moment opportun. Les questions relatives aux paiements seraient réglées plus tard.

Le principe de Jordan constitue aujourd'hui une obligation juridique, ce qui signifie qu'il n'a pas de date de fin. Même si les programmes et les initiatives pour le soutenir peuvent n'être que temporaires, le principe de Jordan, quant à lui, demeurera toujours. Il appuiera encore les enfants des Premières Nations des générations à venir.

Voilà l'héritage de Jordan River Anderson.

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